Le plaisir des dieux

Du dieu Vulcain, quand l'épouse friponne
Va boxonner loin de son vieux sournois,
Le noir époux, que l'amour aiguillonne,
Tranquillement se polit le chinois.
Va-t-en, dit-il à sa fichue femelle,
Je me fous bien de ton con chassieux;
De mes cinq doigts, je fais une pucelle,
Masturbons-nous, c'est le plaisir des dieux,

Bas! Laissons-lui ce plaisir ridicule,
Chacun, d'ailleurs, s'amuse à sa façon:
Moi, je préfèr' la manière d'Hercule,
Jamais sa main ne lui servit de con.
Le plus sal' trou, la plus vieille fendasse,
Rien n'échappait à son vit glorieux,
Nous serons fiers de marcher sur ses traces
Baisons, baisons, c'est le plaisir des dieux.

Du dieu Bacchus quand, accablé d'ivresse,
Le vit mollit et sur le con s'endort,
Soixante neuf et le vit se redresse;
Soixante neuf ferait bander un mort,
O clitoris, ton parfum de fromage
Fait regimber nos engins glorieux
A ta vertu, nous rendons tous hommage:
Gamahuchons, c'est le plaisir des dieux.

Pour Jupiter, façon vraiment divine,
Le con lui pue, il aime le goudron;
D'un moule à merde, il fait un moule à pine
Et bat le beurre au milieu de l'étron,
Cette façon est cruellement bonne
Pour terminer un gueuleton joyeux:
Après l' dessert, on s'encule en couronne,
Enculons-nous, c'est le plaisir des dieux. (bis)

Quand à Pluton, le dieu à large panse,
Le moindre effort lui semble fatigant;
Aussi, veut-il, sans craindre la dépense,
Faire sucer son pénis arrogant,
Et nous, rêvant aux extases passées,
Tout languissants, réjouissons nos yeux
En laissant faire une amante empressée,
Laissons sucer, c'est le plaisir des dieux. (bis)

Au reste, amis, qu'on en fasse à sa tête,
Main, con, cul, bouche, au plaisir tout est bon,
Sur quelqu'autel qu'on célèbre la fête,
Toujours là-haut, on est sûr du patron.
Foutre et jou-ir, voilà l'unique affaire,
Foutre et jou-ir: voilà quels sont nos voeux,
Foutons, amis, qu'importe la manière, (bis)
Foutons, foutons, c'est le plaisir des dieux.


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Les vingt-cinq centimètres

Dans un grand salon de Provence
Un jeune homme élégamment mis,
Beau garçon, plein d'insouciance,
Un soir d'hiver s'était permis
D'envoyer à une danseuse
Un fort aimable billet doux,
Dans lequel d'un' manière heureuse
Il proposait un rendez-vous (bis).

Le jeune homme, ardent à la lutte,
Ecrivait deux mots seulement:
"Quinze louis, quinze minutes,
Quinz' centimètr's, c'est épatant"
La jeun' vierg' lui répondit vite:
"Vingt-cinq louis, vingt-cinq minutes,
Vingt-cinq centimètr's, et... de suite"
Répondait un p'tit mot ècrit (bis).

Recevant la correspondance
Le jeune homme d'abord pâlit,
Puis sans perdre sa contenance
A la danseuse il répondit:
"Vingt-cinq louis, je peux les mettre,
Vingt-cinq minut's, ça m'est égal
Mais pour les vingt cinq centimètres
Je vous enverrai mon cheval" (bis).


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La zoologie

Air: Le Pendu. (Mac Nab)
Je sais bien qu' la Zo-ologie,
Est un cours des plus embêtants,
Et que tout's ses bell's théories
Font roupiller les étudiants.
Pour rendr' cett' scienc' moins banale
A tous nos jeunes jouvenceaux,
J'ai réduit l'échelle animale (bis)
Aux seuls organes génitaux.

Il existe un animalcule,
Hermaphrodite intéressant,
Qui possèd' dix-huit testicules,
Pour un unique récipient.
Ce fait nous prouve à l'évidence
Qu' chez la soussigné' comm' chez nous
Un' femm' suffit avec aisance (bis)
A neuf mâl's pour tirer leur coup.

Connaissez-vous de la baleine
Le pénis abracadabrant?
Mais le plus curieux phénomène
Consiste en son accouplement:
En effet, dans les glac's polaires,
L'animal entre en érection.
Qui de vous, Messieurs, pourrait l' faire,
Dans de semblables conditions.

La reproduction la plus drôle
Existe en fait chez les poissons:
A distance, ils se carambolent,
Et se bais'nt par procuration
Par ce procédé admirable,
Aucun obstacle ne les gêne!
Avantage considérable (bis)
Quand Madame a mauvaise haleine.


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Les morpions

Air: Cadet Roussel
La nuit dernièr', j' fus réveillé (bis)
Par un chatouill'ment singulier; (bis)
Je m'lèv', j'allume ma bougie,
Je soulèv' ma ch'mise et j' m'écrie:

Zut! Merd'! Pas de raison!
Je suis bouffé par les morpions
J'en avais des cent et des mil,
Depuis l' trou d' ball' jusqu'au nombril,
J'en avais je vous le confesse,
Sur tout' la surfac' de mes fesses

Y en avait qui, en guis' de sport,
Sautaient toujours de bord en bord;
Y en avait qui faisaient la planche,
D'autr's qui grimpaient de branche en branche

Le dimanche ils vont à la messe:
L'églis' se trouve entre mes fesses;
Mais s'ils font un faux pas, ils s' perdent
Car ils tombent tous dans la merde

J'en ait tué cent mill' oomm' ça,
Mais oomm' cent mill' ne suffis'nt pas,
J'ai pris un bain dans l'eau d' la ville,
J' suis délivré d' cett' sal' vermine


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Le mousquetaire

Air: Il était une bergère
Quand j'étais mousquetaire,
La rage du cul, la rage du con,
La rage du jus de mes noirs roustons
Quand j'étais mousquetaire,
J'allais toujours bandant
Ranplan!
J'allais toujours bandant!
Je m'en fus au bordel(e)
"Peut-on foutre en payant?"
"Oui! répond la maqu'relle"
Prenez cett' belle enfant

Je la prends, je la baise
Et j'la fous tout en sang
"Ah! que dira ma mère?"
En me voyant en sang
Elle dira "Bougresse
J'en ai fait tout autant!,

Avec un mousquetaire
Du même régiment


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Les navets

Il était un marchand
Qui vendait des navets
Il les vendait si beaux
Si gros et si bien faits
Cochons d' navets!

Ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah,
Mesdames, Mesdames, voilà l' navet

Il les vendait si beaux
Si gros et si bien faits
Que trois jeun's fill's passant
De suit' les marchandaient
Cochons d' navet!

La plus belle en prit un
Qu'ell' mit dans son corset
Cochon d' navet!

Le navet descendant
S' perdit dans un' forêt
Cochon d' navet!

Au milieu d' cett' forêt
Y avait un cabaret
Cochon d' navet!

Le navet y entra
En ôtant son bonnet
Cochon d' navet!

Et quand il s'y trouva
De joie, il trémoussait
Cochon d' navet!

Et quand il en sortit
De rage il en bavait
Cochon d' navet!


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La pompe à merde

Marseillaise des Vidangeurs
Entendez-vous, plac' de la République,
Quand les lampions commenc'nt à s'allumer,
Le bruit joyeux de notre mécanique?
La pompe à merd' se met à fonctionner.

Refrain (1re partie)
Et puisqu'il faut que rien n' se pe-erde
Dans la nature
Où tout est bon
Amis, pressons la pompe à me-erde,
Le jour se lève à l'horizon.

Ambiance:

Une voix: "Faites avancer la première voiture",
(Avant le deuxième couplet; "Deuxième voiture" etc,)
En coulisse; hennissement du cheval.
La voix: "Vérifiez les manomètres"
En coulisse: sifflement
La voix; "Renversez la vapeur"
En coulisse; autre sifflement, de timbre différent
La voix; "En avant, tout doucement"

Refrain (2e partie)
Pompons la merde et pompons-la gaiement
En envoyant s' fair' foutr' ceux qui n' sont pas des frères
Pompons la merde et pompons la gaiement
En envoyant s' fair' foutr' ceux qui n' sont pas contents.

Soupe à l'oignon, bouillon démocratique,
Perdreaux truffés du faubourg Saint-Germain,
Vous serez tous, c'est une loi physique,
Bouffés un jour, chiés le lendemain.

Fille de roi, de ta beauté si fière,
Tu dois chier, ainsi Dieu l'a voulu.
Ton cul royal, comme un cul prolétaire,
A la natur' doit payer son tribut.

Humble ouvrier, ta modeste cuisine
Te fait du riche envi-er les festins;
Console-toi, les produits qu'il rumine
Ne se vendront pas plus cher que les tiens.

Puissants du jour qui bouchez vos narines,
Quand nous pompons le fruit de vos excès,
Si nous cessions de vider vos latrines,
Que sentiraient vos splendides palais.

O! Vanité des parfums de ce monde,
Roses, jasmins, qu'êtes-vous devenus?
Vous embaumez à cent lieues à la ronde,
La merde passe, et l'on ne vous sent plus!

Nous voudri-ons que notre canon tonne,
Et proclamât la patrie en danger,
Nous saurions tous, en vrais fils de Bellone,
Mieux que Cambronne, emmerder l'étranger.

Dieu, pour nos sens, créa la fraîche rose,
Le papillon aux brillantes couleurs,
Les gais refrains pour les esprits moroses,
Et pour nos culs, il fit les vidangeurs.

O, Vidangeur à l'allure morose
Moque-toi bien du vil qu'en dira-t-on,
C'est la merde qui fait fleurir la rose
Honneur et gloire à tous nos beaux étrons,

Messieurs, Mesdam's, si par ma chansonnette
J'ai déridé vos fronts par trop rêveurs.
Quand vous pass'rez devant un' pompe honnête,
Venez, ensembl', nous pomperons en choeur,

Refrain (1ère partie)

Parlé:
Arrêtez, un homme est tombé dans la fosse.
Sauvez-le, sauvez le!
Trop tard!
Oh! Merde!

Refrain (2e partie).


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