Les cent louis d'or

Un soir étant en diligence,
Sur une route entre deux bois,
Je branlais avec assurance
Une fillette au frais minois
J'avais retroussé sa chemise
Et mis le doigt sur son bouton
Et je bandais malgré la bise,
A déchirer mon pantalon
Pour un quart d'heure entre ses cuisses
Un prince eût donné un trésor,
Et moi j'aurais, Dieu me bénisse,
J'aurais donné cent louis d'or!

Las de branler sans résistance,
La tête en feu la pine aussi,
Je pris sa main quelle indécence!
Et la mis en forme d'étui
Je jouissais à perdre haleine
Je déchargeai, quel embarras!
Sa main sa robe en étaient pleines
Mais cela ne suffisait pas
Sentant rallumer ma fournaise,
Je lui dis: " Tiens fais plus encore,
Sortons d'ici que je te baise
Je te donne cent louis d'or! "

La belle alors, toute confuse,
Me répondit ingénument:
" Pardon Monsieur, si je refuse
Ce que vous m'offrez galamment;
Car j'ai juré de rester sage
Pour mon fi-ancé, mon mari
De conserver mon pucelage,
Il ne sera jamais qu'à lui "
" Tu n'auras pas le ridicule,
Dis-je, d'arrêter mon essor,
Permets au moins que je t'encule,
Je te promets cent louis d'or! "

Au premier relais sur la route,
Nous descendîmes promptement
Au cul il faut que je te foute,
Ne pouvant te foutre autrement
Dans une auberge nous entrâmes,
Tout s'y trouvait bon feu, bon lit
Brûlant d'amour, nous couchâmes:
Je l'enculai toute la nuit
Mais pour changer de jouissance,
Je lui dis: "Tiens, fais plus encore',
Livre ton con et tout d'avance
Je te promets cent louis d'or!"

"Je veux bien sans plus de harangue,
Dit-elle en me suçant le gland
Livrer mon con à votre langue,
Pour ne pas trahir mon serment "
Aussitôt, placés tête bêche
Comme deux amants dans le lit,
Avec ardeur, moi je la lèche
Pendant qu'elle suce non vit
Mais la voyant bientôt pâmée
Je puis lui ravir son trésor,
Et je me dis, la pine entrée:
Je gagne mes cent louis d'or!

Huit jours après cette aventure,
J'étais de retour à Paris
Ne prenant plus de nourriture
Restant tout pensif au logis
A la gorge, ainsi qu'à la pine,
J'avais, c'était inquiétant,
Chancres poilus, on le devine,
Et chaude-pisse, en même temps
Prenant le parti le plus sage,
Je me transportai chez Ricord,
Qui me dit: "Un tel pucelage,
Vous coûtera cent louis d'or!"


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Le fusil

J'avais quinze ans et la passion des armes,
Un beau fusil tout neuf et tout luisant
J'aurais voulu connaître les alarmes
Et les combats de tout soldat vaillant
Mon père était de la garde civique,
Pour son adresse, on l'admirait beaucoup:
Ah! mes amis, Ah! quel plaisir unique
Quand je voyais papa tirer son coup.
} (bis)

Un beau matin, je lui dis: "Petit père,
J'ai mes quinze ans et j' voudrais essayer
Le beau fusil que seul avec ma mère
Tu mis neuf mois à pouvoir m' fabriquer"
Il m' répondit d'une voix marti-ale;
"Ta noble ardeur me réjou-it beaucoup
Tiens, mon enfant, voilà toujours cinq balles,
Va-t-en mon fils, va-t-en tirer ton coup!"
} (bis)

En ce temps-là, vint un tir à la mode
Qui s'établit, je crois, rue du Persil,
Vit' je courus vers cet endroit commode
Pour essayer mon excellent fusil
Les cibl's étaient toutes blanches et roses,
Mon beau fusil se leva tout à coup,
Ah! mes amis, que c'est bon l' premier coup
Je déchargeai et je fis une rose.
} (bis)

En peu de temps, ma renommée fut grande
De nobles dam's se disputaient l'honneur
De chatouiller avec leurs mains fringantes
Le beau fusil d'un si parfait chasseur;
Toutes les nuits, j'étais à l'exercice,
Ma cartouchièr' n'était jamais à bout
Mais maintenant, j'use d'un artifice
Je ne peux plus par nuit tirer qu'un coup.
} (bis)

Et maintenant l' beau fusil, qui naguère
A d' si hauts faits si souvent abusé,
Repose en paix au musée de la guerre
Où il surmont' deux vieux boulets usés
Il a connu tant de chaudes alarmes
Et tant de combats livrés coup sur coup
Quand, par hasard, il laiss' couler un' larme,
C'est par regret de n' plus tirer son coup.
} (bis)


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L'homme au puissant braquemart

Sacrée putain tu recules
Je n'en puis plus de bander
Regarde mes testicules
Ils vont bientôt éclater

Le foutre, c'est ridicule
Va jaillir comme un geyser
Amène ici ton derrière
Pour qu'à la fin je t'encule

Je suis l'homme (ter) au puissant braquemart
Je suis l'homme (ter) au gros dard

Mais les putains me dégoûtent
Il faut toujours les payer
D'autant plus que ma bell' zoute
N'aime pas les enculer

Le trou du cul ell's le planquent
Quand j'arrive dans la rue
C'est pourquoi il faut que j' bande
Pour leur démolir l'anus

A bas l'homme (ter) au puissant braquemart
A bas l'homme (ter) au gros dard

Je vais monter à Pigalle
Sur le trottoir du milieu
J'irai chercher les pédales
Qui aimeront mon gros noeud


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Madeleine

Madeleine, à bon droit, passa
Pour une fille débordée,
En luxure elle dépassa
Toutes les Thaïs de Judée
De sa beauté, Jésus touché
Vous la tira, vous la tira,
Vous la tira de son péché

On voyait deux globes naissants
Palpiter sur un sein d'albâtre,
Des pieds, des bras, des yeux brillants,
Dont l'amour était idolâtre
Ses reins souples et vigoureux
Etaient d'un con, étaient d'un con,
Etaient d'un contour délicieux

La sainte cachait tant d'appâts
Sous une belle chevelure,
Qui, flottant et tombant en bas,
Descendait jusqu'à la ceinture
Mais pour qui ces trésors divins?
Pour les gros vi, pour les gros vi,
Pour les gros vilains Philistins!

L'esprit immonde et tentateur
Fit choix de cet objet aimable,
Pour présenter au Créateur
L'appât d'un piège inévitable:
Jésus ne la vit pas plus tôt
Qu'il vous la fou, qu'il vous la fou,
Qu'il vous la foudroya d'un mot!

Par la vertu du Saint-Esprit,
Ce mot toucha la pécheresse
Son coeur sincèrement contrit
Du plaisir abjura l'ivresse
Et craignit depuis ce moment
L'ombre d'un cu, l'ombre d'un cu,
L'ombre d'un cupide galant

Sur sa gorge, un grand fichu noir
En cacha les globes d'ivoire
Du plus voluptueux boudoir,
Ell' fit un austère oratoire,
Son coeur, du monde détaché
Pleurait le vi, pleurait le vi,
Pleurait le vice et le péché

La sainte pleura tant et tant
Qu'elle acheva sa pénitence
Son esprit s'envoie à l'instant
Au Paradis sa récompense
Jésus touché de sa ferveur,
La met au com, la met au com,
La met au comble du bonheur

Si le Seigneur au rang des saints
Admet toutes les Madeleine,
Si le ciel propice aux putains
Fait grâce aux galantes fredaines,
Combien de dames de Paris
Iront par trou, iront par trou,
Iront par troupe au Paradis?


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Le petit Léon

Air: La Mère Michèle
Le petit Léon, ça doit être emmerdant
A quinze ans, nom de Dieu! d'être encore impuissant
Sa queue était si molle et ses deux couill's si drôles
Que son pèr' devint fou et sa mèr' presque folle

Sur l'air du tra la la la la (bis)
Sur l'air du tra-déri déra
Tralala

Son pèr' qui avait toujours bien su baiser
Lui dit: "Tu as des mains, c'est pour te masturber
Si la gauch' ne va pas, la droit' réussira
Et si ça rate encor', les deux tu emploieras"

Mais comme sa pin' ne donnait toujours rien,
Sa mère alla faire emplett' chez le pharmacien
D'excitantes pilul's et de drogues d'Hercule,
Mais sa pine restait pendante et ridicule

Le père fut obligé de commander
Trois jolies fill's tout's nues afin de l'exciter;
Leurs petits seins tremblaient et leur croup' frémissait
Mais de sa triste queue, vraiment rien ne sortait

Près du village, vivait un vieux sorcier
Qui jura que le goss' finirait par bander
Il prit sur un vieux con, deux solides morpions
Qu'il mit entre les cuiss's et la pin' de Léon

Ces deux morpi-ons se mir'nt à s' balader
Si bien qu'avec ses mains, Léon dut s'employer
Et tant il se chatouille et tant il se gratouille
Que ses doigts d'impuissant excit'nt enfin ses couilles

Sa figur' d'eunuque exprima le désir,
Ses deux yeux bleus roulaient oomm' les yeux d'un satyre
Enfin Léon ressent le divin tremblement
Et de sa pine en feu, sort le jus succulent


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Ah! Petite tache noire

Un jour la p'tit' Jeannette
Se baignant le cul nu
Aperçut dans un' glace
Son petit chat velu
Oh! Uh!

Ah! Petite tache noire
Jamais je ne t'avais vue

Ah! Ah! s'écria-t-elle
Il est noir et poilu,
Et elle a décidé
Qu'il serait ras tondu
Oh! Uh!

Avec de grands oiseaux
Tout de frais rémoulus
Mais en voulant le tondre
Elle se l'est fendu
Ouie! Uh!!

Tous les méd'cins d'la ville
Sont bien vite accourus,
Et dirent tous en choeur:
"Encor' un cul d' foutu!"
Oooh! Uuuh!

Ah! Petite tache noire
Je ne te reverrai plus!

Oui, mais le cousin Blaise
Lui aussi est venu,
Et sans perdre un' minute
Il lui a recousu
Oh! Uh!

Ah! Petite tache noire
Moi, je te l'ai recousu

Av ec sa grande aiguille
Qui lui pendait au cul
Et les deux p'lot's de fils
Qui y sont suspendues
Oh! Uh!

Ah! Petite tache noire
Jamais je ne t'avais vue

Il fallait un' morale
A cett' histoir' de cul:
Fillett's ne tondez plus
Les poils de votre cul;

Parlé: Oh non!
Ou si vous les coupez
Car vous êtes têtues
N'oubliez pas l'aiguille
Qui seule a recousu

(Très lent):
Ah! Petite tache noire (bis)
Jamais je ne t'avais vue


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