Le Semeur

Hymne de l'ULB
Paroles: G. Garnir
Musique: Ch. M‚lant
Semeurs vaillants du rêve,
Du travail, du plaisir,
C'est pour nous que se lève
La moisson d'avenir;
Ami de la science,
Léger, insouciant,
Et fou d'indépendance
Tel est l'étudiant!

Frère, chante ton verre
Et chante ta gaîté,
La femme qui t'est chère
Et la Fraternité
A d'autres la sagesse,
Nous t'aimons, Vérité,
Mais la seule maîtresse,
Ah, c'est toi Liberté!

Aux rêves de notre âge,
Larges, ambitieux,
S'il était fait outrage
Gare à l'audacieux!
Si l'on osait prétendre
Y mettre le holà,
Liberté, pour défendre
Tes droits, nous serions là!

Une aurore nouvelle
Grandit à l'horizon;
La Science immortelle
Eclaire la Raison
Rome tremble et chancelle
Devant la Vérité;
Serrons-nous autour d'elle
Contre la papauté!


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Gaudeamus

Gaudeamus, igitur, juvenes dum sumus
Post jucundam juventutem post molestam senectutem
Nos habebit humus (bis)

Ubi sunt qui ante nos in mundo fuere?
Vadite ad superos, transite ad inferos
Ubi jam fuere (bis)

Vita nostra brevis est, brevi finietur,
Venit mors velociter, rapit nos atrociter
Nemini parcetur (bis)

Vivat academia! vivant professores!
Vivat membrum quodlibet! Vivant membra quaelibet!
Semper sint in flore! (bis)

Vivant omnes virgines, facile, formosae!
Vivant et mulieres, tenerae, amabiles,
Bonae, laboriosae! (bis)

Vivat et respublica et qui illam regit!
Vivat nostrs civitas, maecenatum caritas,
Quae nos hic protegit! (bis)

Pereat tristitia, pereant osores
Pereat diabolus, quivis antiburchius
Atque irrisores! (bis)


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De profundis morpionibus

(Paroles: Théophile Gautier)
Cent mille poux de forte taille
Sur la motte ont livré bataille
A nombre égal de morpi-ons
Portant écus et mori-ons.

Transpercé malgré sa cuirasse
Faite d'une écaille de crasse,
Le Capitaine Morpi-on
Est tombé mort au bord du con.

En vain la foule désolée,
Pour lui dresser un mausolée
Pendant huit jours chercha son corps
L'abîme ne rend pas les morts!

Un soir, au bord de la ravine,
Ruisselant de foutre et d'urine,
On vit un fantôme tout nu
A cheval sur un poil de cul.

C'était l'ombre du Capitaine
Dont la carcasse de vers pleine
Par défaut d'inhumati-on
Sentait le marolle et l'arpion.

Devant cette ombre qui murmure,
Triste, faute de sépulture,
Tous les morpi-ons font serment
De lui él'ver un monument.

On l'a recouvert d'une toile
Où de l'honneur brille l'étoile
Comme au convoi d'un général
Ou d'un garde nati-onal.

Son cheval à pied l'accompagne;
Quatre morpi-ons grands d'Espagne
La larme à l'oeil, l'écharpe au bras,
Tiennent les quatre coins du drap.

On lui bâtit un cénotaphe
Où l'on grava cette épitaphe;
"Ci-git un morpi-on de coeur,
Mort vaillamment au champ d'honneur".


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Le grand vicaire

(Paroles: Georges Brassens)
A la Pentecôte,
Quand l'herbe est trop haute,
Moi je la coupe à la faux,
Ma femm' l'entasse au râteau
Et le curé la broute (bis)

Mais le grand vicaire
De santé précaire
N'a jamais pu la brouter (bis)
C'est ce qui l'emmerde (bis)

Quand se paralyse
La cloch' de l'église,
Moi, j' dis qu'il faut réfléchir,
Ma femm' dit qu'il faut agir,
Et le curé la branle (bis)

Chez nous sur nos crânes,
Foin de bonnets d'ânes.
Moi, je porte des képis,
Ma femm' porte des bibis,
Le curé des calottes (bis)

Quand sur notre place,
On vend de la glace
Moi, je dis: "J' veux pas transir",
Ma femm' dit: "J' veux pas grossir"
Et le curé la suce (bis)

Si par aventure
Arrive, une voiture,
Moi, je m'occup' du moteur,
Et ma femm' des visiteurs,
Et le curé des charges (bis)

S'il se présente une
Flaque inopportune,
Moi, j' l'évite en vieux lascar,
Ma femm' fait le grand écart,
Et le curé la saute (bis)

Quand il faut remettre
Du tulle aux fenêtres,
Moi, je porte les anneaux,
Ma femm' porte les rideaux,
Et le curé la tringle (bis)


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